Sur la route de
Duékoué à Fengolo

 


L'armée libérienne et les rebelles du MPCI/MJP/MPIGO ont envahi l'ouest de la Côte d'Ivoire à partir de décembre 2002, exterminant les autochtones Wé, pillant les villages et les récoltes.

Les Forces d'interposition ne se sont pas interposées
Les Forces Armées ont laissé leurs armes pour fuir
Les Grands Reporters n'ont rien rapporté
Les Grands Témoins n'ont rien dit
Les Grands Hommes n'ont rien fait
Dans la ville de Duékoué et aux alentours, 100.000 réfugiés affrontent à présent la faim, la misère et la mort, presque sans soutien de leur pays et de la communauté internationale.

Cri de coeur est né parmi les femmes de Duékoué vivant en France pour venir en aide aux populations traumatisées de l'Ouest ivoirien, sans distinction de nationalité, d'ethnie ou d'opinion politique.
En savoir plus sur l'association Cri de Coeur et ses actions

En août 2003, Martine Kei Vao, de l'Association Cri de Coeur, a accompagné une mission d'enquête sur les massacres commis dans les villages au nord de Duékoué, qui venaient d'être évacuée par les rebelles. Cette mission était constitué, entre autres, par les députés de la région et protégée par l'armée française lors de ses déplacement. Elle participait à la mise au point d'un dossier sur les ravages de la guerre ivoirienne, qui devait être remis à l'ONU.

Un reportage a été tourné à cette occasion par la télévision ivoirienne pour être remis à l'ONU. Nous vous en proposons quelques séquences sous forme vidéo (Voir la vidéo) ainsi que sous forme de photos commentées (Voir les photos). Ce sont des images atroces qui nous profondément ont ému. Nous avons choisi de les montrer pour déclencher une prise de conscience sur les événements qui se sont produit dans l'ouest de la Côte d'Ivoire et qui, selon nos sources, auraient causé la mort de 7000 personnes et 100000 réfugiés pour les seuls département de Toulepleu, Guiglo, Duékoué, Bangolo, Kouibly et Fakobly.

En décembre 2002, cette région a été envahie par l'armée libérienne et les milices proches du MPCI qui ont combattu l'armée ivoirienne puis les milices locales. Les deux camps ont commis les pires crimes de la guerre ivoirienne et toutes les ethnies de la région en ont été victimes. La population autochtone Wé a cependant été la principale victime de l'épuration ethnique. Cette réalité a été totalement occulté dans les médias internationaux.

Attention ces images peuvent choquer les personnes sensibles !!!

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