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Ossements humains à Baoubly
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Voici l'un des charniers de la région de Duékoué. Il en existe plusieurs, entre Baoubly et Fengolo, celui-ci se trouve derrière l'école de Baoubly ; il s'y trouvait encore lors de la rentrée scolaire des zones assiégées, puisqu'un article de la presse ivoirienne signale que, outre l'absence d'enseignants et d'élèves, l'école de Baoubly se singularise par son charnier. | |
Cette zone est située à 4 km de la base des Forces Licorne à Duékoué. A ce jour, aucune commission d'enquête indépendante n'est venu sur ces lieux bien que la région soit maintenant sécurisée par l'armée française. Il faudra certainement attendre que les victimes des rebelles soient enterrées et que les preuves aient été effacées pour pouvoir conclure qu'il est impossible de savoir ce qui s'est réellement passé dans l'ouest ivoirien. |
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Lors de notre visite, ces corps en état de décomposition avancée dégageait une telle odeur qu'on était obligé de se boucher le nez. | ![]() |
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Selon la culture "Wê", l'harmonie entre les humains passe par le respect des morts. Or à ce jour les corps des victimes gisent dans des marres et au fond des puits. Comment prétendre à la réconciliation et au pardon si les fantômes des disparus hantent encore l'esprit des survivants ? |