Sur la route de
Duékoué à Fengolo

 

Epuration ethnique : Destruction des habitations


Le quartier burkinabé de Fengolo semble avoir été épargné par les rebelles

 

Comme dans de nombreuses agglomérations de la région, le quartier burkinabé semble avoir été épargné par les rebelles.

Aucune maison ne paraît avoir souffert alors que la plupart des habitations du quartier autochtone ont été pillées et/ou incendiées.

     

Les enfants continuent de jouer et les femmes s'occupent de la cuisine alors que les cadavres de leurs voisins s'entassent dans la riviére à quelques dizaines de mètres de là.

Contrairement à ce qu'affirment les médias, les Burkinabés ne sont pas les principales victimes de la guerre dans l'ouest ivoirien comme le montrent ces images. Pendant ce temps, les réfugiés les tiennent pour responsables des massacres des Wés et des Baoulés ; ce qui est très dangereux pour l'avenir.

 
     
  Ainsi l'impunité favorise la vengeance aveugle et se sont généralement les innocents, les justes, les peureux qui en sont les principales victimes.
     

La mission d'enquête arrête un camion de Dioula venu de Bangolo, en zone rebelle.

Le conducteur explique qu'il a été envoyé par son patron, un Guéré de Fengolo (= wé) pour lequel il prétend travailler. Or, selon un des membres de la mission, l'homme dont il parle fait parti des victimes jetées dans le puits de la famille DIE TRONH (voir "un puits charnier à Fengolo"). Il s'agit donc de pillards venus se servir dans les plantations de café et de cacao désertées.

 

Destruction systématique des habitations