Sur la route de
Duékoué à Fengolo

 

Epuration ethnique : Destruction des habitations


  
Saccage du dispensaire à Diourouzon
  Le dispensaire de Diourouzon a été entièrement vandalisé comme la plupart les infrastructures de santé de la zone occupée par les rebelles. D'après le chef de ce villages tous les malades qui s'y trouvaient lors de leur passage ont été mitraillés. Il y avait en tout 6 personnes dont une femme et deux enfants de 8 et 14 ans.
     

Sur le tableau du dispensaire de Diourouzon, un texte, tracé à la craie semble chercher une justification politique aux actes de vandalisme et de barbarie commis dans le village :

"GBAGBO MA POUSSE
Tant qu'il y aura des hommes sensibles à la chose politicienne, les incapables gouvernants, comme Gbagbo, seront toujours chassés du pouvoir
"

 

     
 

Ce centre de santé n'avait pourtant été construit ni par ni pour le Président Gbagbo. Il est même assez improbable qu'il accepte un jour de se faire soigner en cet endroit qui n'avait en réalité aucune conotation politique puisqu'il avait construit par un ressortissant du village Nicolas Zio, membre de la diaspora résidant en Italie à l'époque pour tout simplement aider ses parents.

 

     
Les habitants de la région vont subir de la même manière l'absence de centre de santé, qu'ils soient ivoiriens ou étrangers et quelque soit leurs opinions politiques. Face à la situation sanitaire déplorable, l'Association Cri de Coeur, en partenariat avec Orthopédie Sans Frontière ont déjà prépositionné du matériel médical à l'hôpital général de Duékoué pour réhabiliter les dispensaires vandalisés. Malheureusement, l'insécurité qui règne dans la région ne permet pas de travailler à ces endroits pour l'instant.  

Destruction systématique des habitations