Sur la route de
Duékoué à Fengolo

 

Epuration ethnique : Destruction des habitations



Les dozos du MJP responsables des massacres à Diourouzon

  Le chef du village de Diourouzon raconte que les rebelles du MPIGO sont arrivés le 22 décembre 2002. Ce groupe de libérien et de Yacoubas ivoiriens aurait tué 2 personnes le 31 janvier 2003. Il affirme que le village a été ravagé en février 2003 par des chasseurs traditionnels dozos membres du MJP et des planteurs burkinabés installés dans la région. 65 habitants du village auraient péri pendant cette attaque. Interviewé 6 mois après ces événements dans les ruines de son village, cet homme dit que la réconciliation avec les Yacoubas et les burkinabés ne lui semble pas être d'actualité.
   
Pendant ce temps, les allogènes restés dans les villages après le départ des autochtones continuent de vaquer à leurs occupations quotidiennes en toute quiétude. Ainsi, cette femme burkinabè vend ses produits aux commerçants Dioula venus de Duékoué.  
     
 

Ce camion charge les récoltes aussi bien achetées avec les allogènes que volées dans les champs abondonnés, puis les transporte en ville où elles seront revendues aux déplacés entassés par milliers.

     
En même tant, les réfugiés qui n'ont pas d' argent pour s'acheter de quoi manger en ville s'aventurent dans leurs champs pour y trouver quelques provisions. Beaucoup d'entre eux y laissent la vie car malgré la présence des forces françaises, les rebelles armés continuent leurs exactions dans la région.  

Destruction systématique des habitations